Poulpe miction

Poulpe miction

Entre nous, quelle classe ! Vous n’avez pas entendu la dernière saillie d’un « humoriste » de FRANCE INTER répondant au pseudonyme de Monsieur Poulpe ? Si non, écoutez-le sans attendre, au risque de passer à côté d’un grand moment d’humour subventionné.
Pour résumer, surfant sur la vague actuelle de lynchage de la chasse, le comique a suggéré dans sa chronique de « créer le club des baiseurs de femmes de chasseurs », afin de combler les insatisfactions suscitées par les absences de leurs maris. En tant qu’auteur de cette idée « géniale », il s’arroge de manière fort peu démocratique la place de président, et propose de s’occuper lui-même de la femme du président des chasseurs. Nous supposons que Mme SCHRAEN a fort peu gouté ce viol, fût-il seulement hertzien, mais Willy SCHRAEN a, lui, clairement exprimé son dégoût.

Il faut dire qu’en matière de bon goût, cette radio du service public n’en est pas à sa première. Nous avons le souvenir, il y a quelques années, que le chansonnier Frédérique FROMET qui met régulièrement en musique ses haines, entre autres des chasseurs, s’était aussi réjoui de la mort d’un toréro dans l’arène. Quitte à exprimer une opposition, ce qui est le droit de chacun, de grâce, quand on est payé pour ça, faisons-le avec talent. Francis CABREL condamnant la corrida, c’était quand même autre chose que ces diarrhées acoustiques financées par nos impôts.

On attend toujours avec impatience le troubadour qui nous fera rire de nous-même sur l’une des radios du groupe Radio France. Pourtant, comme notre sœur Anne, nous ne voyons toujours rien venir. Mais peut-être est-ce simplement un manque d’humour de notre part ? D’ailleurs, à l’époque, la direction de France Inter avait justifié cet appel à la haine par un « droit à l’humour noir ». Consacrer ces diatribes haineuses, et ici sexistes, à toute autre catégorie que les chasseurs, les afficionados*, ou encore les bouchers-charcutiers, aurait, à juste titre, valu à ces comiques de passer à la compta avant le tribunal correctionnel. Mais là rien, il faut dire que nous faisons partie du camp du mal, et qu’il faut bien offrir un défouloir à tous les frustrés de ne pouvoir librement vomir leur fiel.

Le pauvre animal dont le comique a usurpé l’identité est un céphalopode, soit littéralement un être qui a la tête directement reliée aux pieds, ici des tentacules. Il semblerait plutôt que M. Poulpe ait un autre appendice directement relié au bulbe.

Ne pouvant rester sans réaction, la Fédération Nationale des Chasseurs a activé son réseau de chasseurs connectés, sa Task Force numérique, afin qu’un maximum d’entre eux exprime son indignation de manière ferme, mais toujours courtoise, auprès de FRANCE INTER et de l’ARCOM (Autorité de Régulation de la COMmunication audiovisuelle et numérique). Nous vous invitons à faire de même en cliquant sur ce lien, dans l’espoir que cessent ces haines décomplexées.

Réjouissons-nous cependant, en ce moment les feuilles tombent, marquant le temps des battues dans les bois et des chasses de la bécasse. Mais, toutes ces feuilles fussent-elles de papier hygiénique ne suffiront jamais à nettoyer les chroniques excrétées par ce mollusque.

* amateurs de corridas