La saga BARDOU, Ep.2 : les parents ou le roman de RENARD

La saga BARDOU, Ep.2 : les parents ou le roman de RENARD
Martine et Didier BARDOU entourant leur fils aîné David au Sologne Shooting Club.

Voici le deuxième volet d’une série consacrée à la famille BARDOU. Nous avons choisi de l’intituler du nom de Michel RENARD. En hommage au fondateur, en 1973, du Ball-Trap des Bruyères de Tours. Il est l’homme qui permit à Didier et Martine de transmettre leur passion de l’art du tir au fusil de chasse. D’abord à leurs enfants David et Charles certes, mais aussi à plusieurs générations de tireurs souvent anonymes.

« Transmettre », Didier BARDOU vient de lâcher le mot. Notre conversation s’égaie aussitôt d’un ton nouveau, éclairée par la flamme qui illumine ses pupilles. Sans y prendre garde, nous venions de toucher du doigt l’une des passions du président du Ball-Trap des Bruyères de Tours : son amour de la pédagogie du tir. Ou, plus précisément, les bienfaits susceptibles d’être procurés aux enfants par cet enseignement, dès l’âge de 12 ans. C’est l’âge minimum requis pour obtenir une licence FFBT.

La saga BARDOU, Ep.2 : photo 2
« Papi » et Hugo, fils de Charles BARDOU, au Ball-Trap des Bruyères. Petit, Hugo, mimait le tir avec un bâton.
Aujourd’hui, il est passé au calibre 12.

« Parmi notre centaine de licenciés, nous avons plein de jeunes au stand. Le maniement des armes, toujours avec la sécurité en ligne de mire, participe à forger des hommes. Ils prennent confiance en eux, et cela se ressent même dans leur façon de dire bonjour en levant la tête, et serrer la main les yeux dans les yeux. Des mères nous remercient parfois : ‘‘vous avez transformé mon gamin !’’ »

Un propos que Martine BARDOU ne saurait renier. Quant à elle, secrétaire du club depuis trente ans : « Je me suis piquée pour le Ball-Trap depuis 50 ans ; d’abord en tant que supportrice de Didier. Aujourd’hui, le stand des Bruyères de Tours est devenu ma seconde, sinon ma seule maison. Faut dire qu’entre le ménage, l’accueil et le travail administratif… le boulot ne manque pas ici. » Pour autant, Martine, loin de se plaindre, se considère comme, « une maman et une mamie comblées ; fière de mon résultat. »

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L’équipe féminine de basket de Reignac-sur-Indre dans les années 1970. Martine n°8 portera bientôt le nom de BARDOU.
À ses côtés avec le n°7, Maryse BARDOU, la sœur de Didier.

BALLOTS DE PAILLE

Ça a débuté comme ça, vers la fin des années 60 dans un petit village de 1500 âmes. Martine, qui portera le nom de Bardou en 1972, est l’amie de la sœur de Didier. Ensemble, le dimanche, elles vont au foot pour voir jouer, « le meilleur buteur de Reignac ». C’est Didier, nous l’avons deviné. Ce même jour de la semaine, quand ce n’est pas la période de la chasse, l’après-midi, Didier s’essaye aux « ballots de paille ». Des kermesses dont la recette d’un concours de fosse, finance souvent la société de chasse locale. Il glanera au passage une ou deux coupes dans les champs de sa Touraine natale. L’histoire venait de démarrer.

La saga BARDOU, Ep.2 : photo 4
Voici l’équipe masculine de foot. Didier BARDOU se trouve à l’extrême gauche, avec une genouillère. On comprend bien la passion héréditaire du sport des descendants de Martine et Didier.
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À Nouan-le-Fuzelier (Loir-et-Cher), au début des années 70. Didier vient de remporter une compétition de fosse sponsorisée par ANTARGAZ, et organisée par Camille son beau-père. Martine, une hélice à la main…

« ENFIN RENARD VINT »

À cette époque, la rencontre avec Michel RENARD allait servir de socle à ce qui deviendrait, bien plus tard, la saga BARDOU. Armurier de métier à Montbazon, soit à quelques kilomètres de la ferme Le Temple exploitée par Alfred BARDOU – le père de Didier -, monsieur RENARD inaugurait en 1973 le Ball-Trap Des Bruyères de Tours. Après en être devenu le président en 1991, Didier le rachètera à madame RENARD en 1993.

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Vue de la première Fosse Universelle du Ball-Trap des Bruyères de Tours.
En revoyant cette photo, Didier qualifiera les balbutiements du club de « tir en vrac ».

Entre temps, en 1978, Didier BARDOU gagnait le championnat de France de Fosse Universelle, première victoire d’une longue série familiale, sous les yeux d’un petit spectateur assidu, leur fils David, le premier d’une lignée vouée au tir. En effet, une dizaine d’année plus tard ans plus tard, David devenait le grand frère de Charles, l’actuel quintuple champion du monde de Parcours de Chasse. Chacun à leur façon, ils perpétuent aujourd’hui la passion de leurs parents, pour David en mettant son expertise en armes au profit d’un grand importateur, pour Charles en gérant une chaîne de shooting clubs. Tous deux ont à cœur de transmettre à leurs enfants ce que leurs parents leur ont appris. Didier et Martine, toujours à la tête du Ball-Trap des Bruyères de Tours ont de quoi être fiers, la relève est assurée !

La saga BARDOU, Ep.2 : photo 7
D’une belle rencontre à la fin des années 60, naquit une sacrée tribu de tireurs d’exception.

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Ball-Trap Les Bruyères de Tours
37310 Tauxigny
Tel. : 02.43.59.45.71
Pour plus d’informations : https://www.balltrap-lesbruyeresdetours.com/