Il court, il court, le furet…
Il est passé par ici, il repassera par là. Les paroles et l’air de cette chanson pour enfants, mais pas seulement, sont bien connus et ont traversé les générations. Mais, connaissez-vous bien le héros de cette ritournelle ?
Le furet est un mustélidé, c’est-à-dire qu’il appartient à la famille de la fouine, de la belette ou du blaireau, des carnivores le plus souvent graciles mais toujours agiles. Le furet est bien connu des chasseurs qui l’utilisent pour déloger les lapins de leurs terriers et les tirer au fusil ou les capturer à l’aide de filets, les bourses.
Il est la forme domestiquée du putois, domestication qui remonterait au premier millénaire avant notre ère, en Afrique du Nord. Les Romains et les Grecs l’utilisaient déjà pour dératiser. La plus célèbre représentation de furet nous la devons à Léonard DE VINCI et son tableau la dame à l’hermine, le grand maître de la Renaissance confondant, volontairement ou non, les deux espèces.
Très à la mode de nos jours parmi les NAC (nouveaux animaux de compagnie), on rencontre de nombreux furets albinos, mais aussi des spécimens dits « putoisés », qui aurait été obtenus par des croisements avec des putois sauvages au XIXème. Par sélection, il en découlerait toutes les variétés que l’on peut rencontrer aujourd’hui chez les éleveurs. Assez facile à élever le furet est à l’aise dans des clapiers à lapins -allez savoir pourquoi-tapissés d’une bonne couche de paille.
Une alimentation carnée est indispensable. Des croquettes pour chat font l’affaire, mais veillez bien à ce qu’elle contienne au moins 1/3 de protéines animales. Et surtout, proscrivez le lait. Pour donner le meilleur de lui-même à la chasse, le furet doit être manipulé tous les jours, afin d’établir une relation étroite avec son propriétaire.
