La seconde main fait ses premières armes !

La seconde main fait ses premières armes !

Le marché de la seconde main connaît un essor fulgurant ces dernières années. Selon une étude Tripartie de 2022, ce secteur représente un marché mondial de 105 milliards d’euros, dont 34 milliards sont directement liés à la mode.

En seulement deux ans, ce marché a connu une croissance de 22 % par rapport à 2020, témoignant de l’intérêt croissant des consommateurs pour ce modèle. Aujourd’hui, la mode représente 48 % des ventes de seconde main, d’après des données du Novascope.

Le secteur de la chasse n’échappe pas à cette coulée.

Seconde main : photo 3

Lorsqu’on parle seconde main dans le domaine de la chasse, on pense souvent aux armes et aux optiques, pourtant cela permet également de trouver une gamme variée de vêtements et accessoires. Ces vêtements sont souvent issus de changements de circonstances, comme des interruptions de chasse ou des premiers essais non aboutis, et sont parfois à peine utilisés en raison de changements de taille ou de perte de poids.

Les chasseurs, soucieux de s’équiper avec des vêtements et des accessoires résistants aux conditions extérieures, se tournent de plus en plus vers les articles de seconde main. Cela leur permet non seulement de faire des économies, mais aussi de prolonger la durée de vie des articles de qualité déjà produits, tout en réduisant leur impact environnemental.

Pour les plus jeunes générations, l’achat d’occasion est devenu la norme.

Selon RÉPUBLIK RETAIL, 71 % des personnes de moins de 45 ans ont déjà acheté des articles de seconde main, contre 47 % des plus de 60 ans. Cette différence générationnelle reflète une prise de conscience accrue chez les jeunes concernant l’impact environnemental de la production de nouveaux articles.

Seconde main : photo 2

La production de vêtements, qu’ils soient destinés à la chasse ou non, a un coût environnemental souvent insoupçonné. Pour donner un exemple frappant, la fabrication d’un simple jean nécessite environ 7500 litres d’eau, soit l’équivalent de la quantité d’eau qu’un être humain consomme en 7 ans. Cette statistique, issue d’un rapport des Nations Unies, illustre bien l’impact de l’industrie textile sur les ressources naturelles.

Acheter des articles de chasse de seconde main présente un avantage financier évident. En plus d’offrir des produits de qualité, ce modèle permet aux chasseurs de s’équiper de manière durable sans compromettre leur budget. Les économies réalisées peuvent ainsi être réinvesties dans d’autres besoins, qu’il s’agisse d’améliorer son équipement ou simplement de se faire plaisir.

D’un autre côté, la revente des vêtements et accessoires de chasse permet de récupérer une partie de l’argent initialement investi. Cela représente une double opportunité : celle de faire de la place dans le dressing, tout en générant des revenus pour en acheter de nouveaux, souvent à moindre coût. Ce cercle vertueux encourage une consommation plus raisonnée, où chaque objet a une seconde vie.

Restez à l’affût, pour le gibier comme pour les bonnes affaires, il faut toujours être prêt !

Article rédigé par Sarah DELAMAERE